Lexus LC500 cabriolet, l’indéniable charme

Elle est probablement l’une des plus belles, sinon la plus belle, des voitures sur la route actuellement. La Lexus LC500 cabriolet a le charme d’un véhicule concept, et le réalisme d’une grande routière à toit amovible. En fait, quand on la regarde, il est difficile de trouver le moindre défaut à cette ligne profilée.

Collaboration spéciale, Marc Bouchard, journaliste automobile

Les phares avant encadrent à merveille une calandre qui, sur d’autres modèles, semble excessive. Mais ici, elle est le dosage précis de cette grille enchevêtrée et chromée, juste assez pour faire ressort toute la personnalité du véhicule.

La partie arrière a aussi des blocs optiques profilés, et la longue silhouette latérale donne la sensation de regarder une flèche en mouvement. Juchée sur des roues de 21 pouces, la Lexus LC500 cabriolet affiche un style à nul autre pareil.

On aimerait avoir la même impression dans l’habitacle, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. On y sent le vieillissement du modèle, qui date déjà de quelques années. Les sièges sont enveloppants, mais demandent un effort de recherche pour trouver la position de conduite.

Le tableau de bord est relativement simple, et on aime le petit cadran qui se déplace latéralement pour céder sa place à une plus longue liste d’informations. En revanche, question usage, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple.

Il faut, par exemple, utiliser ces commandes pour déplacer l’affichage tête haute dans le bon angle, ce qui a pris quelques longues minutes à maîtriser. Ajoutez à cela le catastrophique système multimédia à pavé tactile de Lexus (qui heureusement n’est plus disponible sur les nouveaux modèles de la gamme) qui rend la navigation inutilement complexe, et vous comprendrez que tout n’est pas parfait.

Même la sélection des modes de conduite n’est pas si agréable, avec une molette logée devant les yeux, mais derrière le volant, au sommet de la planche de bord. Un simple bouton central aurait tout aussi bien fait l’affaire. Pourquoi faire simple….

Sous le capot

En revanche, la simplicité se retrouve techniquement sous le capot.  Ici, pas de flafla. Un bon et efficace V8 5,0 litres anime ses 471 chevaux, marié à une boîte automatique 10 vitesses qui tarde parfois à rétrograder promptement. Mais c’est bien parce qu’il faut trouver un défaut.

La sonorité de ce moteur est exceptionnelle. Pour quiconque aime le ronron des moteurs, il est aux anges.  Il est vrai qu’il faut pour cela opter pour le mode sport et insister un peu sur l’accélération, mais le son en vaut la chandelle. Bien que, soyons honnête, cela fasse souffrir un peu l’économie d’essence dont ma moyenne affichée est de 14,2 litres aux 100 kilomètres.

Ne rêvez pas cependant, la LC500 n’est pas une voiture sport. Elle est une grande routière aux allures sportives. Le confort et le plaisir de conduite se conjuguent davantage en fredonnant des petites chansons au volant de sa voiture, cheveux au vent, plutôt qu’en tentant de dépasser le mur du son. Et c’est bien ainsi.

Confort

Question confort, la LC500 n’est pas en reste. Il est vrai qu’en théorie, elle peut accueillir 4 personnes, mais c’est un mythe. Vous ne détestez personne suffisamment pour le forcer à prendre place aux sièges arrière.

En revanche, les occupants avant sont plus choyés, pouvant même compter sur un concierge intégré pour gérer la température de l’habitacle. Il pourra même vous souffler un jet d’air chaud dans le cou, histoire de vous maintenir à bonne température.

Quant au système audio, j’admets ne pas l’avoir beaucoup utilisé, sauf pour l’écoute de quelques épisodes de balados (clin d’œil….). J’aimais mieux sentir le vent dans mon visage, et frissonner en entendant le moteur.

Elle est magnifique, se comporte avec aisance et a un charme indéniable. Elle affiche aussi une facture de 125 000$, mais quiconque aime ce genre de véhicule et a les moyens l’appréciera, car elle conjugue style et conduite avec tellement de complicité !

Dans le balado

Bien sûr, notre épisode de la semaine traite de l’essai de la Lexus LC500 cabriolet. Mais il est aussi question de quelques nouvelles, dont plus de détails sur la Cadillac Celestiq, et surtout, d’une Bentley de 140 millions de dollars. Bonne écoute!