
Le Subaru Forester 2022, dans sa déclinaison Premier comme pour les autres, est un véritable homme à tout faire automobile. S’il ne présente pas de changements énormes pour 2022, il conserve tout de même sa polyvalence, et sa capacité à agir à la fois comme véhicule familial, et à la vois comme véhicule d’aventure.
Et pas question de changer une recette qui fonctionne. Subaru dispose d’un bassin de clients loyaux, qui achètent année après année un véhicule de la marque et qui ont progressé tout au long de leur vie dans le catalogue Subaru. S’ils ont commencé par l’Impreza, ils terminent souvent par le Forester, dont les indéniables qualités sont souvent reconnues.
Petit avertissement cependant : l’innovation et le risque dans le design ne font pas partie des valeurs de Subaru. On préfère miser sur des éléments connus et éprouvés. Comme en témoigne les timides, mais néanmoins existantes, améliorations apportées au Subaru Forester 2022.
Pourquoi une Subaru
On achète une Subaru pour la sécurité et le confort. Ce sont là les deux plus grandes qualités que l’on retrouve notamment dans le Forester.
Car en matière de sécurité, Subaru est passé maître. Chérie, ma conjointe des 25 dernières années, ne jure que par la conduite d’une Subaru en période hivernale lorsque les conditions se détériorent. Car c’est en misant sur un des rouages intégraux les plus efficaces du marché que Subaru a réussi à conserver sa personnalité. C’est aussi exactement pour cela que Chérie ne démord pas de son appréciation de la marque.
Comme la grande majorité des Subaru, le Forester est muni de la traction intégrale symétrique à prise constante. En gros, cela signifie que le conducteur n’a jamais à intervenir pour avoir accès à une traction améliorée.
De plus, le système est capable de transmettre couple et puissance d’avant à l’arrière, et de gauche à droite. Bien sûr, cela facilite les randonnées dans les conditions hivernales difficiles, mais cela a aussi un impact direct sur la tenue de route, même lors de journées où Mère Nature est moins grognonne.
On a de plus ajouté au Forester une fonction baptisée X-Mode. En résumé, la simple pression d’un bouton rehausse de façon significative l’action du rouage intégral. Sur chaussée glissante, il accélère le temps de réaction et permet de récupérer plus aisément l’adhérence. En pente descendante, il assure un meilleur contrôle de la vitesse, alors qu’en pente ascendante, il se chargera plutôt de vous maintenir en place. Une espèce de rouage intégral, version améliorée finalement!
Question sécurité cependant, le Forester a un avantage… et un inconvénient qui trônent tous les deux sous le même chapeau : il est doté d’un ensemble de fonctions de sécurité appelé Eye Sight. Qui fonctionne en général, assez bien, il faut l’avouer, ce qui est un avantage.
En revanche, les caméras qui permettent d’alimenter le système sont logées directement en haut du rétroviseur. Ce qui, lors des journées de grand soleil, n’est pas idéal car si le conducteur est aveuglé, les caméras le sont aussi et se désactivent.

Sous le capot
Le Subaru Forester n’est pas un modèle de course, loin s’en faut. Le moteur 4 cylindres à plat de 2,5 litres et ses 181 chevaux est suffisant dans la quasi-totalité des cas. Mais son mariage avec une transmission automatique à variation continue est moins heureux. Oui, Subaru a simulé un changement de 8 rapports et oui, pour le conducteur ordinaire, la nuance sera peu significative. Je dois préciser cependant que les accélérations vives font place à un bruit imposant, laissant croire que le moteur voudrait bien sortir de sous le capot.
Ajoutez à tout cela du confort, des matériaux dignes de mention, et une conduite somme toute agréable, et vous aurez dans le Subaru Forester un solide compagnon pour vos aventures, urbaines ou semi-campagnardes!
Dans le balado
Évidemment, dans le balado, Marc donne tous les détails de son essai du Subaru Forester et de ses sensations de conduite. Mais il fait aussi acte de repenti, après avoir testé le Ford Bronco 4 portes et l’avoir apprécié beaucoup plus que son pendant à 2 portes.
Il est aussi question de la Subaru WRX et de sa déclinaison STI qui disparaît, de l’Acura Integra et on fait même un voyage à Québec en Jaguar Vision Roadster, virtuellement cependant.