Vaste offensive contre la berce du Caucase

Communiqué

Les neuf organismes de bassins versants (OBV) de la Chaudière-Appalaches lancent la campagne de sensibilisation « Bye bye berce du Caucase » dans le cadre du projet d’Offensive régionale. Par des outils simples et complets, les OBV souhaitent outiller la population pour faciliter le signalement de cette plante exotique envahissante.

Au cœur de cette campagne, il y a www.byebyeberceducaucase.com. « Nous avons misé sur une page web simple, mais complète. En un ou deux clics, le citoyen a accès à toute l’information nécessaire pour reconnaître la berce du Caucase et la signaler, » explique Ghassen Ibrahim, coordonnateur régional du projet au Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC). Sur la page web, les gens trouveront des photos pour illustrer chaque partie distinctive de la plante, le formulaire de signalement et autres informations utiles.

Un signalement en trois étapes simples

Pour faire un signalement, les OBV invitent la population à leur transmettre des photos de la plante, son emplacement ainsi que les coordonnées du signaleur. « Les photos sont essentielles pour nous permettre d’identifier la berce du Caucase », insiste M. Simon Lemieux, directeur général du Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC). L’emplacement est également un incontournable avant que les équipes se déplacent sur le vaste territoire de la Chaudière-Appalaches.

La floraison, une période critique

Le projet revêt une importance cruciale alors que la plante en est à sa floraison. « Dans quelques jours, quelques semaines, les belles fleurs blanches vont se transformer en graines. Et si elles tombent au sol, on en a encore pour plusieurs années à surveiller ces sites, » explique Raphaël Leblond, chargé de de projet pour l’Offensive régionale. En effet, chaque plant de berce du Caucase produit de 10 000 à 20 000 graines qui peuvent tomber au sol ou être transportées par les cours d’eau et dormir plusieurs années avant de pousser.

Rappelons que cette plante contient des toxines « photosensibilisantes » qui, activées à la lumière, peuvent provoquer des brûlures au deuxième degré.